vendredi 18 avril 2008

Queen Of the Night

Debout allez, hop, il est 7h30, t'as fini de faire la grasse mat' ? Le monde t'attend, il attend tes prouesses d'ingéniosité, tes éclairs, tes essais....

Clope au bec, en compagnie d'Alela Diane ou Whitney Houston (kiffe du moment) du Earl Grey ou du Darjeeling quand j'en ai marre. Krisprolls à la chocolade (nutella bio sans lait) ou à la pâte d'amande à tartiner (mon mec est un bio addict = trop mignon) J'aère la pièce pour pas qu'on crame que j'ai fumé à l'intérieur. C'est parti pour le jonglage entre les onglets d'internet explorer. Huit, neuf, dix, ça bugue souvent. Téléchargements, mises à jour, contacts, zone, jungle, ruse, je suis une tigresse dans la forêt la plus hard et la plus grouillante qui soit.

Accro à la satisfaction que ça procure au goutte à goutte, je me dandine toute la journée sur cette chaise instable, je me remue, j'évacue les fourmis de mes jambes, j'ai peur, je me fatigue, j'ai mal aux yeux...
hey, listen to you heart, it says hello, hey, if you don't you got nowhere to go!

Sale Pute


C'est elle ta femme... pour une semaine. Après, tu me reviens, et on inaugure le nouveau paquet de capotes que tu as acheté hier soir !


lundi 7 avril 2008

vendredi 4 avril 2008

Les Yeux Qui Piquent

Me suis réveillée dans les bras de F, qui transpirait sur moi. La couette était trempée, nos peaux collantes et le ciel d'un bleu prometteur. Premiers mots du matin à propos de Blue Sky et du premier film parlant... Quelques plaisanteries, plein de bisous et F s'en va, me laissant dans son super appart. Labrave fée du logis, je fais le ménage, la vaisselle, je récure un peu le lavabo, l'évier, le plan de travail, je dépoussière le piano, tout ça en écoutant Jerry Lee lewis 'be bop a lulla she's my baby, be bop a lulla, i don't need a maybe'... oh l'heure tourne, je devrais franchement y aller !
De la rue Letort à ma voiture, il y a dix minutes de marche, plein de passants, plein de voitures, une vieille que j'aide à traverser, Aznavour à fond dans mes oreilles "Jezebeeeeeeeeeeeeeeel !" douze flaques de vomi vinassé, une clope fumée, un sourire permanent et quelques pas de danse esquissés...

Périph, Ginette à fond dans les oreilles.... Pêche J chez lui, et c'est parti pour la grande vadrouille ! Magasins en tous genres, mille vannes et sujets de conversations, tout va très vite ! Je suis plus excitée que lui, ce qui relève de l'exploit, et ce sur des heures et des heures, jusqu'à 21h ce soir... J plaisante sur le fait que même sur une île deserte au bout de plusieurs années, on se parlerait toujours, encore et encore, qu'on aurait toujours des trucs à se raconter et qu'on fermerait jamais notre gueule... "Quand-même, aujourd'hui, y a beaucoup de sable, et puis la mer, elle est bleue aujourd'hui, et blablabla et blablabla ! "

Cet imbécile m'a fait rire et je l'ai fait rire. nous avons ri du début à la fin. Ca fait longtemps que je n'avais pas su pourquoi il était mon pote...

Ce soir, la fatigue me prend violemment.



free music



mardi 1 avril 2008

Les gros connards sont éternels

C'est un truc qui m'a toujours épaté.... Les gros cons sont toujours des gros cons, quoi qu'il arrive... Quelques soient les circonstances, l'environnement, les impératifs... non, peu importe... La connardise ouvre toujours sa gueule. Sa grande gueule de pute acerbe.

Pensée du matin, cette fois.

Cette horrible phrase, il l'a dite après une soirée parfaite. Plus paisible et plus amicale que jamais... Faut croire que quelque part, il regrettait nos batailles. Je ne vois que ça... Ou alors, le diable et l'ange, euh non, le diable et le diable II, je veux dire...

La phrase...

Et puis tout s'est arrêté. Pour nous deux. Mais pas pour les mêmes raisons. Un gros goût de déjà-vu pour moi, un éclair de lucidité pour lui. Oh la vache, il est violent l'orage ! Voilà t'y pas que Môôôôsieur tenait plus debout. Vl'a aut' chose ! Vite, une chaise.
Attrayant spectacle que celui-ci : L'Ignorant Prenant Conscience Subitement de sa Perversité. On dirait une fable de La Fontaine !

Bam ! Dans la gueule ! Ca fouette jusqu'au sang la prise de consience ! Il est tout blême. Ses jambes sont en coton et il se cache le visage. Sa voix chevrotte. "Mon dieu, mais je suis pervers" Voilà ce qu'elle cherche à dire. Mais c'est trop dur, ha ha ha ! Seuls quelques Putain, le choc ! Ben pleure, mon gros ! Allez, ça attendrira ta carne de merde... Pleure !
Pleure et me fais plus chier, j'ai rêvé de voir le moment ou tu réaliserais que t'es qu'une sale merde, que tu vaux pas un clou, j'ai rêvé de connaître le jour où tu découvrirais que t'es une ignoble pourriture même pas bonne à traîner dans les égouts... J'ai rêvé de te voir chialer sur ta propre horreur, j'ai rêvé de te savoir vide devant ta propre dégueulasserie. J'ai rêvé de ce mépris que tu as enfin pour toi-même, et putain, ce que je kiffe ce moment. Te voir là, effondré par ta propre personne ! Quoi de plus desespérant, hein ? Difficile à trouver ! Ca fait quoi, fils de rien ? Comment tu te sens ? Mal, je vois... Mais encore ? j'aimerais des détails !
Parle !
Tu te révèles petit garçon, là, fragile et perdu, et je jouis de de t'écraser sous mon talon... le talon-aiguille d'une fille libérée.
D'un fille libre de toi, enfin, rancunière et violente. Compte pas sur moi pour te relever. C'est trop bon de te voir à terre. J'ai l'impression d'être une géante et toi, un nain dans une flaque de boue glacée, chialant, tentant de se protéger des coups... Pas gentil pour les nains, cette métaphore...
Tu as demandé pardon, le kiffe, chou ! Tu demandais pardon encore et encore. Tu demandais pardon et puis je t'envoyais encore un coup dans la gueule. Et tu redemandais pardon... Et moi j'étais tout la-haut, souriant benoîtement. Et puis toi, tu t'engouffrais. C'est vrai que c'est bon la perversité, je te comprends après tout, c'est délicieux !

Encore, oh oui !!! comme ça, oui, c'est bon !!