mercredi 1 octobre 2008

mercredi 24 septembre 2008

Gros sur la Gueule

J'ai pas d'argent, j'ai plus de carte bleue, mon mec pense que je suis une teigne, la plus grosse chieuse du monde, je m'empâte, j'ai pa le droit d'être jalouse, je me sens jugée, j'ai pas le temps de faire ce que je veux, j'ai pa d'inspiration, tout ce que je commence ressemble à de la merde, tout ce qui est prévu professionnellement n'arrive JAMAIS, je ne trouve plus les bons papiers administratifs, j'ai des dettes à n'en plus finir, je suis une loser, une nullos, une grosse conne, une égocentrique, et je suis même pas foutue de me sentir bien.
J'ai qu'une envie, c'est aller me cacher, même ce texte est à chier, je veux partir, seule, qu'on m'oublie et que je revienne, rafraîchie, enjouée et avenante, que les gens aient envie de me voir et qu'on rigole...

et arête de chialer !!! tu me fais honte !

lundi 9 juin 2008

jeudi 5 juin 2008

Ladyfest

Petit récit du concert en Espagne. Madrid. Concert pourri dans un squat.

Rencontre avec G, un aborigène espagnol. J a une ambition anthropologique. Il a bien aimé observé de très près ce natif du pays. Détails !



On vient d'arriver dans le squat, G reste discuter avec nous au bar et nous paye des verres à la chaine. On se demande bien ce qu'il a dans la tête ! Le mystère du Madrilène type.
Le truc qu'on boit, ça s'apelle du "ron" (rrrrrrrrrrron !) mélange de negrita et fanta citron. Mmmhhh ! Ca se boit comme du petit lait. Et J et moi, adorons le petit lait. On glousse de plus en plus fort, on s'impatiente, on a des gestes brusques et on se change devant tout le monde. Les madrilènes sont très bien élevés et tournent les yeux. Je chante un air de Carmen relativement faux. J essaye de me faire taire. Il manque se casser la gueule. Il met sa tenue de scène : un tablier de serveur qu'il a volé quand il travaillait à Londres, je mets la mienne : une robe dorée que j'ai dessinée et que ma grand-mère a confectionné la veille.
Pendant plusieurs heures, deux filles monopolisent les réglages balance. nous continuons à nous enivrer. Finalement, les gens arrivent et le spectacle commence. Nous n'avons pas été invités à faire nos réglages. Nous continuons toujours à boire du ron. finalement, quelqu'un nous glisse que c'est à nous dans 10 minutes. Ah d'accord. Qu'à cela ne tienne, nous ne nous rendons plus compte de rien. Souvenirs de plus en plus vagues. Vois J en train de se rouler par terre, mimant je ne sais quelle émotion. Je jette un kilo de confetti sur les gens. Ne suis pas Schwarzzenegger et envoie tout sur ceux du premier rang. Je pense que certains font la gueule. Avions un énorme ballon de baudruche rose, de 2m de circonférence. Je donne un coup de pied dedans : la foule crie/rit/est scandalisée et un néon est cassé. Y a-t-il eu un blessé ? Nous ne saurons jamais.
Les micros ne marchent plus. Nous les laissons tomber et chantons sans. Nous savons l'un et l'autre (un regard suffit alors) que nous pensons à la même réplique de "Sister Act". J se tord à mes pieds et me donne une fessée. Nous avons sûrement l'air sobres. Le parterre de gouines piercées, péroxydées, tatouées, lookées nous applaudit comme il faut. En tous cas, ça résonne fort pour nous. Merci les lesbiches.

Dans l'assistance, il n'y a pas que des gouines, il y a aussi des pédés. G est toujours présent. Ne l'oublions pas. Il est notre plus grand fan. Surtout de la partie masculine de notre duo :

Donc là, à ce moment-là, nous nous évertuons à danser et à applaudir les chanteuses suivantes. Ce n'est pas du goût des organisateurs qui nous demandent sans arrêt de faire moins de bruit. J et moi sommes estomacqués. "Franchement, on met trop l'ambiance !" La musique continue, les chanteuses chantent des textes espagnols qui semblent : mélancoliques, politisés, ou bien mélancoliques, politisés, ou alors... on a compris. Ce genre fait fureur. Et en Espagne, vous n'avez pas le droit de taper des mains sur une chanson mélancolique ou politisée.

Là, on me voit en train sur une chanson mélancolico-politique. Outre ma robe dorée (qui ne rend RIEN !) je porte une coiffe de chef Indien d'Amérique.

Quelques minutes après, on ccourt avec G dans la rue. Il nous a acheté nos billets de train dans l'après-midi. Là, il nous fait monter dans un taxi. Le sujet de Cocorosie est vaguement abordé. Je crois que J s'emballe à ce moment-là. Pour ou contre les deux chelous, c'est toujours ambigü avec elles. Je dis à G : elles sont beeeelles ! et puis, lui s'en va... Le taxi continue. Jusqu'à la gare. On court pour choper le train, les valises semblent des obstacles insurmontables.
direction barcelone, train de nuit. On s'écroule après s'être racontés encore et encore ce concert étrange.

lundi 2 juin 2008

Envie


Je l'envie cette jeune femme qui sirote son café peinarde à la terrasse de ce troquet. Y a pas grand monde dans la rue, il fait bon, elle révise un cours, elle a des converse, je crois, je peux me mettre à sa place, comment elle sent la chaise sous ses fesse dans son dos, elle écrit vaguement un truc. Elle a la journée pour elle, personne qui la fera chier. Mmmmhh ! Des fois, elle tourne la tête, elle regarde les passants. c'est caaaaaaaaalme... elle respire doucement, elle pense à la blague qu'un ami a faite hier, laisse échapper un gloussement, reprend son cours. quelques euros sur la table, c'est presque émouvant. Comme une grande, elle paye son café, elle dit bonjour et au revoir et elle écoute son walkman. Rah la la !

vendredi 18 avril 2008

Queen Of the Night

Debout allez, hop, il est 7h30, t'as fini de faire la grasse mat' ? Le monde t'attend, il attend tes prouesses d'ingéniosité, tes éclairs, tes essais....

Clope au bec, en compagnie d'Alela Diane ou Whitney Houston (kiffe du moment) du Earl Grey ou du Darjeeling quand j'en ai marre. Krisprolls à la chocolade (nutella bio sans lait) ou à la pâte d'amande à tartiner (mon mec est un bio addict = trop mignon) J'aère la pièce pour pas qu'on crame que j'ai fumé à l'intérieur. C'est parti pour le jonglage entre les onglets d'internet explorer. Huit, neuf, dix, ça bugue souvent. Téléchargements, mises à jour, contacts, zone, jungle, ruse, je suis une tigresse dans la forêt la plus hard et la plus grouillante qui soit.

Accro à la satisfaction que ça procure au goutte à goutte, je me dandine toute la journée sur cette chaise instable, je me remue, j'évacue les fourmis de mes jambes, j'ai peur, je me fatigue, j'ai mal aux yeux...
hey, listen to you heart, it says hello, hey, if you don't you got nowhere to go!

Sale Pute


C'est elle ta femme... pour une semaine. Après, tu me reviens, et on inaugure le nouveau paquet de capotes que tu as acheté hier soir !